Lesinstruments optiques sont aussi constitutifs de l’histoire de la peinture que les pinceaux ou les crayons Le lien de cet artiste avec le monde contemporain ne passe pas seulement par la Unefois votre travail de peinture achevé, essuyez le pinceau sur du papier ou un vieux chiffon. Faites-le tremper dans de l'eau ou du white spirit en vérifiant que le diluant Longtempsdissimulé sous une couche de peinture, l’enfant ailé est dévoilé dans une version restaurée de la toile. Le cupidon de Vermeer attendait caché depuis près de trois Demon point de vue, Dali n'est pas un grand peintre. Je trouve quelconque son coup de pinceau. En revanche, j'apprécie le dessin de Van Gogh, ses assortiments de couleurs et sa sensibilité à fleur de peau. Note : J'aimerais bien voir les 15 portraits dont vous parlez ! User-13217394036841337518. En effet la religiosité de l’un fait écho à celle de l’autre, sous des Dexteravis outil . Dexter avis outil : la sélection produits Leroy Merlin de ce mercredi au meilleur prix ! Retrouvez ci-après nos 1401 offres, marques, références et promotions en stock prêtes à être livrées rapidement dans nos magasins les plus proches de chez vous. Johannesou Jan Van der Meer, dit Vermeer [1], [2] ou Vermeer de Delft [3], baptisé le 31 octobre 1632 à Delft, et inhumé le 15 décembre 1675 dans cette même ville, est un peintre néerlandais du mouvement de la peinture de genre néerlandaise [4].. Actif dans la cité hollandaise de Delft rattachée à la maison d’Orange, Vermeer semble avoir acquis en son Seot. Quatrième de couverture Vermeer et les maîtres de la peinture de genre Vermeer, ou le sphinx de Delft ». Cette expression, forgée au XIXe siècle, a figé la personnalité de Johannes Vermeer 1632-1675 dans une pose énigmatique et solitaire. Cet ouvrage original permet au contraire de découvrir que ce génie universel s'inscrivait dans un riche réseau d'influences, très loin du splendide isolement avec lequel il fut longtemps scène de genre élégante hollandaise connaît son âge d'or vers 1650-1680. Cette peinture, mise en scène luxueuse d'activités qui n'ont de quotidiennes que le nom, permet à la République des Provinces-Unies de s'affirmer face aux monarchies. Vermeer en est l'un des maîtres, aux côtés de Gérard Dou, Gérard ter Borch, Frans van Mieris, Gabriel Metsu, Pieter de Hooch... Ces peintres, actifs à Leyde, Deventer, Amsterdam ou Delft, ont eu connaissance du travail des uns et des autres. Leurs rapports alternent hommages, citations détournées, de la sorte, les sublimations de Vermeer prennent un sens nouveau celui de ses rejets et de ses admirations. Peintre discret de la riche Hollande du XVIIe siècle, Vermeer aurait été étonné de découvrir l’engouement que ses toiles suscitent aujourd’hui. Pour comprendre d’où lui vient cette gloire, partons à sa rencontre à Delft et surtout, laissons parler ses œuvres... La drôle de famille du Renard Nous sommes le 31 octobre 1632 et les membres de la petite famille Vos le Renard » s'empressent vers la Nieuwe Kerke, la Nouvelle Église de Delft, symbole du calvinisme. Ils y sont attendus par le pasteur pour célébrer le baptême de leur garçon, un enfant peu pressé puisqu'il est né 12 ans après sa sœur Gertruy. Mais ses parents, Reynier et Digna, l'accueillent chaleureusement et lui donnent le prénom de son grand-père paternel, Johannes .... C'est dans un milieu à la fois très vivant et artistique que le petit Johannes grandit. Mais nous n'en saurons pas plus la formation du futur virtuose reste un mystère complet. A-t-il découvert sa vocation à la suite d'une rencontre ? Quel atelier a-t-il fréquenté ? Le fils du Renard se fait déjà discret. 1653 est décidément une belle année pour les Vermeer. Johannes a réussi à convaincre Catharina Bolnes de le prendre pour époux, malgré les doutes de sa future belle-mère, fière de ses vieilles origines bourgeoises et catholiques. Le jeune couple, qui allait donner vie à quinze enfants, s'installe rapidement chez Maria, dans un quartier de Delft où les jésuites sont fort influents. C'est donc vers la peinture religieuse que va d'abord se tourner Vermeer, officiellement enregistré comme artiste indépendant dans la guilde de Saint-Luc en décembre de cette même année. À 22 ans, il est d'ailleurs fort jeune pour avoir déjà droit à un tel honneur, ce qui prouve sans contexte un talent précoce et reconnu. Il a certainement profité de l'ambiance stimulante qui règne alors à Delft, quatrième ville de Hollande déjà célèbre pour ses manufactures de faïences. En attendant la gloire, Vermeer s'installe avec chevalets et pinceaux au premier étage de la maison de sa belle-mère. Il est temps de trouver un style. De la débauche à la sérénité Le troisième tableau de Vermeer est un coup de maître fini, les scènes mythologiques et religieuses des premières œuvres, place aux scènes de genre ! Et il ne va pas chercher l'inspiration très loin, puisqu'on sait que sa belle-mère avait orné ses murs de quelques toiles bien choisies, dont une représentation d'une courtisane par Dirck van Baburen. Elle devient sous le pinceau de Vermeer une Entremetteuse 1656, s'inscrivant dans cette mode des scènes de genre qui ont fait le succès d'un Jan Steen tavernes ou maisons closes deviennent les décors de réunions grivoises censées faire passer un message moralisateur au spectateur. Mais Vermeer va s'éloigner rapidement de ces représentations pleines de vie pour adopter le style plus sobre de Gerard Ter Borch, un de ses amis présent à son mariage. Les personnages, banals, sont isolés dans des intérieurs à la fois cossus et quasiment vides où l'artiste les piège dans des moments intimes qui nous resteront mystérieux à quoi pense ce géographe qui vient de relever la tête de ses travaux ? que contient cette lettre qui semble émouvoir cette jeune femme ? Pour répondre, on peut se faire enquêteur et rechercher les indices une mer tourmentée représentée sur un tableau, dans le fond de la toile, et la passion se fait houleuse ; une perle qui apparaît sous un turban, et la jeune fille en devient toute innocente. Il suffit d'une porcelaine chinoise posée sur une table pour évoquer la puissance maritime du pays, et quelques bobines de fil appellent à la patience et la modestie .... Les objets du peintre Une rapide comparaison des toiles permet de comprendre que meubles et accessoires étaient ceux qui entouraient Vermeer dans son cadre de vie. On a par exemple trouvé mention dans l'inventaire effectué après son décès de la cruche en vermeil présente dans La Femme à l'aiguière 1658 et du crucifix d'ivoire disposé dans L'Allégorie de la Foi 1670-1674. Arrêtons-nous également sur les cartes géographiques qui remplissent les arrière-plans de cinq de ses œuvres elles étaient alors à la mode dans la bourgeoisie qui y voyait avec fierté le symbole de la toute jeune nation hollandaise et de ses succès commerciaux. Elles contenaient donc un message, comme celle de L'Art de la peinture qui représente les 17 provinces des Pays-Bas telles qu'elles existaient en 1636 et qui ne sont plus que souvenir 30 ans plus tard, au moment de la réalisation de l'œuvre. Faut-il pour autant y voir une critique de la division de ce pays ? Une sixième carte aurait dû apparaître, comme le révèlent les radiographies effectuées sur La Laitière 1658-1660 mais l'artiste a préféré la faire disparaître, ne laissant malicieusement sur le mur que quelques traces de clous... Très appréciés, les tapis d'Orient étaient eux aussi considérés comme signes de richesse, preuves des nombreux échanges effectués avec les pays les plus exotiques. Chez Vermeer chaque détail compte les fruits abandonnés dans une assiette La Jeune fille au verre de vin, 1659, le balai posé dans un coin La Lettre d'amour, 1669 tout comme les bijoux en perles ne sont pas là uniquement pour attirer l'œil mais aussi pour souligner le danger guettant la femme qui délaisse ses occupations pour rêver à l'amour .... Épisode suivant • 20 août 1672 mort tragique de Jan de Witt Publié ou mis à jour le 2020-05-12 155725 Vilhelm Hammershoi, "Cinq Portraits", 1901-1902. © Thielska Galleriet / Tord Lund Ses intérieurs épurés, traversés par un rai de lumière, et ses silhouettes, qui semblent surgies d'un rêve, font de lui le plus emblématique et le plus mystérieux peintre danois de son temps. On le surnomme volontiers le "Vermeer danois", tant la délicatesse de ses clairs-obscurs rappelle celle du maître flamand deux siècles plus tôt. Vilhelm Hammershoi 1864-1916 n'a pas livré tous les secrets d'une oeuvre à contre-courant de son époque. Complètement imperméable aux influences, il reste alors "dans son monde". Si la tendance est aux compositions détaillées, dès le plus jeune âge il intègre l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague à l'adolescence, avant de rejoindre la bande alternative des Ateliers indépendants à 19 ans, l'artiste portraiture ses proches sur un fond neutre en leur refusant toute psychologie, à l'instar d'Ida, sa future femme, qui semble absorbée par d'insaisissables pensées. On la retrouve, plus tard, de dos ou nuque penchée, occupée à quelque tâche simple, dans les intérieurs qui feront la célébrité de l'artiste. Vilhelm Hammershoi, "Hvile" dit aussi "Repos", 1905.© RMN-Grand Palais musée d'Orsay / René-Gabriel Ojéda"Pas une des figures peintes par Hammershoi ne regarde le spectateur", note Jean-Loup Champion, co-commissaire de l'exposition présentée au musée Jacquemart-André, à Paris. Et quand il campe plusieurs personnages côte à côte, aucune interaction n'opère entre eux. C'est flagrant dans les Cinq Portraits, une réunion d'amis artistes où chacun fixe un point différent sans autre forme de rencontre. Le Danois considérait cette toile monumentale comme sa peinture maîtresse, bien qu'elle fit scandale, par son évidente modernité, lors de sa première présentation publique, en 1902. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Moins connus, les paysages et les nus féminins témoignent du même dépouillement clinique. Ces derniers, réalisés au cours des années 1910, montrent des visages au regard absent et des corps dépourvus d'idéalisation, traités dans des gris austères sur un fond lugubre. Qu'a en tête le peintre devant son chevalet ? Ce taciturne n'a rien écrit, rien dit, rien explicité de sa démarche artistique, à l'inverse de sa mère, Frederikke, qui, dès 1885, concocte des scrapbooks avec toutes les coupures de presse relatives à son fils. Vilhelm Hammershoi, "Nu féminin", 1910.© Pernille KlempLa palette réduite, aux frontières du monochrome, la mélancolie dégagée par une subtile gamme de gris, la clarté froide des reflets, tout cela confère à l'univers de Wilhelm Hammershoi une étrangeté onirique. Cet "introverti, presque monomaniaque" - dixit Pierre Curie, l'autre homme-orchestre de l'exposition parisienne - a bourlingué un peu partout, de Venise à Londres, en passant par Paris, Bruges ou Amsterdam, mais nulle trace de ses voyages sur la toile il ne peint que les personnes de son entourage et les pièces de l'appartement qu'il occupe, avec Ida, au 30, Stradgade, puis au 25, Bredgade, à Copenhague. "Rendre visite à l'artiste chez lui, c'est comme pénétrer à l'intérieur de l'un de ses tableaux", relate un journaliste, en 1911. Vilhelm Hammershoi, "Rayon de soleil dans le salon", 1903.© Erik Cornelius NationalmuseumCar Hammeshoi n'a pas d'atelier propre, il travaille dans son cadre de vie quotidien. C'est là qu'il dépouille ses intérieurs de tout détail superflu et, parfois, de toute présence humaine, poussant l'art de l'épure à l'extrême, avec un travail sur les lignes et la lumière quasi géométriques. Sous son pinceau, la poésie surgit du vide et du halo. Une oeuvre "immobile, immuable, suspendue dans l'espace et dans le temps", résument les commissaires. C'est sans doute ce qui explique la fascination qu'elle n'en finit pas d'exercer. "Vilhelm Hammershoi dans le salon de Bredgade 25", vers 1912.© The Royal Danish Library Hammershoi. Le maître de la peinture danoise. Au musée Jacquemart-André, Paris VIIIe, jusqu'au 22 juillet. La note de L'Express 18/20. Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux Encore jusqu’au 22 mai 2017, vous pouvez admirer l’exposition Vermeer et les maîtres de la peinture de genre au musée du Louvre à Paris. Elle réunit quelques 81 toiles de genre, dont douze tableaux de Johannes Vermeer, un tiers de son œuvre connu à ce jour. L’exposition couvre la période de 1650 à 1675 du Siècle d’or néerlandais et cherche à définir les relations d’émulation et de concurrence entre les plus grands peintres de genre tels que Gerard ter Borch, Gerard Dou, Gabriel Metsu, Frans van Mieris, Jan Steen, Pieter de Hooch et Johannes Vermeer. Comment est-ce que ces maîtres ont emprunté aux œuvres de leurs pairs pour les imiter voire les surpasser ? La concurrence entre ces nombreux artistes a fortement contribué au niveau de raffinement et à la richesse de la peinture de genre hollandaise de cette période. Vermeer et les maîtres de la peinture de genre. Catalogue de l’exposition au musée du Louvre à Paris. Louvre éditions / Somogy éditions d’Art, 2017, 448 pages, 300 illustrations. Commandez ce livre chez La couverture du catalogue d’exposition montre la fameuse toile La Laitière de Vermeer. Elle peut normalement être admirée au Rijksmuseum à Amsterdam. Adriaan E. Waiboer explique bien au début de son article “Vermeer et les maîtres de la peinture de genre” qu’il est tentant de penser que La Jeune fille au collier de perles de Johannes Vermeer représente la femme de l’artiste à sa toilette. Ce scénario est bien séduisant, pourtant la principale source d’inspiration de Vermeer n’est pas cette vision impromptue d’une scène de vie de couple dans sa maison de Delft, mais un voyage de l’artiste à Leyde où il a pu admirer la Femme à son miroirde son éminent collègue Frans van Mieris, achevé un ou deux ans plus tôt et figurant une femme de profil attachant son bijou. Quant à Frans van Mieris l’Ancien, il n’avait non plus spontanément demandé à sa femme de prendre cette pose ; il avait trouvé son inspiration dans la toile Jeune femme à sa toilette de Gerard ter Borch, qui, une dizaine d’années plus tôt, avait peint une femme devant son miroir, absorbée par ce qu’elle faisait, aux prises avec un nœud de son corset. Les similitudes dans le sujet, la composition et les poses des figures montrent que Frans van Mieris avait bien étudié le tableau de Gerard ter Borch pour préparer le sien. Adriaan E. Waiboer écrit que les chefs-d’œuvre des grands maîtres exposés au Louvre montrent des scènes qui paraissent si naturelles qu’on a l’impression que les artistes avaient directement sous leurs yeux les figures, les objets et le cadre architectural qu’il dépeignaient. Les similitudes de styles, de sujet et de technique ne sont pas des coïncidences. Selon notre auteur, elles permettent d’en déduire que les peintres avaient l’habitude d’admirer et d’examiner les tableaux de leurs confrères et d’y puiser leur inspiration, souvent pour essayer de les surpasser en vraisemblance, en virtuosité technique et et qualité esthétique. La concurrence des ces grands artistes a permis au troisième quart du dix-septième siècle de représenter l’apogée de la peinture de genre hollandaise. Adriaan E. Waiboer explique que la qualité et la popularité sans précédent de ces œuvres sont le résultat des évolutions économiques, sociales et artistiques qui se produisent vers 1650. La force financière des Pays-Bas commence à décliner au milieu du siècle, mais les grandes familles commerçantes continuent de s’enrichir considérablement. Cette classe privilégiée ressent de plus en plus le besoin de se distinguer par son raffinement et son luxe matériel. Elle se distingue par l’habillement, le comportement et les résidences. En outre, elle souhaite un type d’art qui corresponde à l’image qu’elle a d’elle-même Herman Roodenburg The Eloquence of the Body. Perspectives on Gesture in the Dutch Republic, 2004, p. 9-29. La peinture de genre des Pays-Bas de la période 1650-1675 répond parfaitement à cette demande. Cette âge d’or prend une fin abrupte. La troisième bataille navale des Pays-Bas avec l’Angleterre coïncide avec le début de la guerre franco-hollandaise de 1672. Les marchés de l’art et les villes autres d’Amsterdam en sont profondément affectés. L’économie des Sept Provinces s’effondre. De nombreux artistes font faillite. C’est la fin de l’âge d’or hollandais ainsi que de l’apogée de la peinture de genre. Adriaan E. Waiboer décrit comment la représentation de la lumière et de l’espace dans la peinture de Johannes Vermeer est celle des peintres de Delft, mais ses sujets, ses figures et ses compositions sont souvent des variations sur les tableaux de Gerard ter Borch et de Gerard Dou, mais également de Nicolaes Maes, Frans van Mieris et Pieter de Hooch. Quant à Pieter de Hooch, il mélange des idées puisées à Rotterdam et à Delft et aussi chez Gerard ter Borch, ainsi que chez Frans van Mieris, Johannes Vermeer et Gabriel Metsu. Et ainsi de suite. Adriaan E. Waiboer étale le tableaux des échanges d’idées, de sujets, d’influences entre ces artistes éminents. Par exemple les intérieurs très éclairés de Pieter de Hooch ont influencé certaines des premières scènes de genre de Johannes Vermeer. Par la suite, on observe l’inverse, que Pieter de Hooch adopte des sujets et des compositions de Johannes Vermeer, notamment dans l’œuvre Couple avec Perroquet1675-1678 qui se trouve à Cologne au musée Wallraf-Richartz. Les artistes trouvaient donc non seulement l’inspiration chez leurs aînés, mais également parfois chez les peintres plus jeunes qu’eux. Pour la seule période 1650-1675, les chercheurs de l’exposition ont trouvé plus d’un millier de liens entre des tableaux des dix-sept principaux peintres de genre. Les emprunts sont multiples. Par exemple les thèmes, les styles, les techniques, les matériaux, l’ordre formel composition, pose, disposition des figures, des types faciaux et des expressions. Les peintres empruntaient à leurs confrères des animaux, des intérieurs, des meubles, des décorations murales, des costumes, etc. Les artistes apportent souvent des modifications aux sujets qu’ils empruntent. Ils prennent des détails, des objets, des personnages, ils les ajoutent dans un autre contexte ou utilise une autre perspective. Selon Adriaan E. Waiboer, des indices montrent que les peintres de genre découvraient le travail de leurs confrères en étudiant les originaux, notamment dans leurs ateliers et chez les propriétaires de leurs œuvres, et non pas à travers des reproductions, gravures et estampes, etc. Certains artistes étaient également des marchands d’art. Vermeer et Netscher complétaient ainsi leurs revenus. Il est également important de noter que ces peintres de genre ne s’intéressaient pas vraiment à la représentation de la vie quotidienne, mais à des images séduisantes et assez stéréotypées. Les autres essais du catalogue essaient d’expliquer l’évolution de la relation entre la peinture de genre et les écrits sur l’art au dix-septième siècle Arthur Wheelock ainsi que les motivations qui poussent les peintres à réagir constamment aux œuvres de leurs confrères Eric Jan Sluijter, dressent le panorama des transferts d’objets et d’animaux que l’on observe dans les tableaux Marjorie Wieseman, analysent comment ces peintres se situaient les uns par rapport aux autres dans le choix de leurs techniques picturales et de leurs couleurs Melanie Gifford et Lisha Deming Glinsman, dévoilent les relations personnelles entre les artistes, leur familiarité avec les œuvres de leur confrères, les prix des œuvres et les profils des acheteurs Piet Bakker, et s’intéressent aux étrangers qui ont visité les Provinces-Unis et les maîtres de la peinture de genre Blaise Ducos. Bref, ne manquez en aucun cas cet exposition-événement au musée du Louvre, organisée en collaboration avec la National Gallery of Ireland et la National Gallery of Art de Washington, ainsi qui le catalogue qui accompagne l’exposition de ces vraies-fausses scènes de la vie quotidienne au dix-septième siècle ! Vermeer et les maîtres de la peinture de genre. Catalogue de l’exposition au musée du Louvre à Paris. Louvre éditions / Somogy éditions d’Art, 2017, 448 pages, 300 illustrations. Commandez ce livre chez Vous venez d’acheter un pinceau tout neuf, beau et propre et un sourire s'étire instantanément sur votre visage. Quel bon moment ! Malheureusement, ce beau pinceau a très peu de chance de conserver sa forme longtemps et sa survie est en danger. Pourtant, avec un entretien régulier et une bonne utilisation, il pourrait rester comme neuf » assez longtemps. Les artistes ont des trucs pour conserver leurs pinceaux en excellent état pendant très longtemps. Je vous en livre quelques-uns ici. Tout d’abord ce qu’il ne faut pas faire pour bien préserver son pinceau 1 - Laisser sécher la peinture sur le pinceau Il est toujours plus facile de nettoyer la peinture quand elle est encore humide. Une fois sèche, c’est presque impossible de l’éliminer complètement. Pour éviter tout risque de dessèchement de la peinture sur le pinceau, nettoyez-le dès que vous avez terminé. La peinture laissée sur le pinceau rendra les poils plus rigides et les poils perdront leur forme. Lorsque vous utilisez de la peinture acrylique, humidifiez les poils avec de l'eau, mais ne laissez pas les pinceaux tremper trop longtemps dans l'eau. La peinture à l'huile est plus lente à sécher, il n'est donc pas nécessaire de laisser tremper les pinceaux dans le diluant pendant la séance de peinture, mais vous devez les nettoyer correctement lorsque vous avez terminé. Si la peinture à l'huile sèche sur le pinceau, essayez de faire tremper les poils dans un bon dégraissant pendant quelques minutes, puis frottez-les sur la paume de la main en ajoutant du savon au besoin. 2- Laisser les pinceaux tremper longtemps Le pinceau est composé de différents éléments, assemblés ensembles, soit avec de la colle, soit avec un sertissage. Trop d'humidité ajoutée au poids du pinceau appuyé sur ses poils, pourrait entraîner une forte déformation des poils. Le liquide peut aussi pénétrer sous la virole, imbiber et ramollir la colle, ce qui peut éventuellement décoller la virole du manche. Le liquide peut aussi faire gonfler le manche en bois qui, en se dilatant desserrerait le sertissage et entrainerait la séparation de la virole et du manche. Le manche, en gonflant entrainerait le détachement du verni qui pourrait tomber en miettes dans la peinture et causer inconfort et insatisfaction durant le travail de peinture. Comment bien nettoyer les pinceaux Lorsque vous avez fini de peindre avec un pinceau particulier, vous devez le nettoyer immédiatement pour éviter que la peinture ne sèche sur les poils. Suivez cette procédure simple pour nettoyer les pinceaux et vous conserverez vos pinceaux bien propres pour la prochaine fois que vous voudrez peindre. Rincez-les d’abord dans le diluant pour la peinture à l’huile ou dans l’eau pour la peinture acrylique. Rincez ensuite votre pinceau sous l'eau courante tiède. À l’aide de vos doigts, serrez doucement et rapidement les poils pour déloger davantage les restes de peinture. Le savon de Marseille est très efficace et dure très longtemps Utilisez du savon spécial pour artistes ou du savon ordinaire pour le lavage des mains, ou du savon à vaisselle ou encore mieux, du savon de Marseille. Mettez du savon sur votre pinceau et lavez doucement les poils avec vos doigts en passant le savon entre les poils. Rincez, vérifiez s'il reste de la peinture et, le cas échéant, répétez les mêmes étapes, jusqu’à ce que le pinceau soit bien propre. Une fois que vous êtes certain que toute la peinture a été retirée, secouez le pinceau pour éliminer l'excès d'eau. Épongez les poils avec un essuie-tout ou un chiffon, simplement en pressant mais jamais en frottant et faites sortir l'excès d'eau. Laissez votre pinceau sécher de préférence à l'horizontale. Quelques trucs de fabricants de pinceaux et de peinture Si les pinceaux ont perdu leur forme, vous pouvez les tremper dans de l'eau bouillante pendant quelques secondes et ils se remodèlent. Le fait de tremper régulièrement vos pinceaux dans un assouplissant vous aidera à rendre les poils plus doux et plus souples, les empêchant de devenir cassants. Faites tremper les pinceaux souillés de peinture à l'huile pendant 5 à 10 minutes dans de l'huile pour bébé. Ensuite, lavez-les bien avec du savon doux et de l'eau chaude. Nettoyez bien la partie des poils qui se trouve près de la virole. C’est souvent la zone la plus difficile à nettoyer, mais elle est tout aussi importante pour maintenir la forme de la pointe du pinceau. Après le nettoyage au savon et à l'eau, terminez le travail à l'huile d'olive. C’est incroyable combien de peinture à l'huile vous retirerez encore d’un pinceau que vous croyiez propre ! Et en plus, l'huile d'olive garde les poils plus doux ! Prenez une tasse en verre et remplissez-la de vinaigre blanc. Faites-la chauffer au micro-ondes pendant 1 à 1,5 minute, puis plongez-y vos pinceaux durcis. Ensuite lavez-les au savon et rincez-les à l'eau tiède. Voici un pinceau mal entretenu. La pointe des poils est déformée et les poils s'écartent À mes débuts, lorsque je peignais, j’utilisais des pinceaux bon marchés et je l’avoue, je n’en prenais pas bien soin. Je pensais faire des économies, mais je devais en acheter des nouveaux très souvent car il se détérioraient très vite. Aujourd’hui, j’achète peu de pinceaux, je les paie assez cher, mais ils durent des années parce que j’en prend bien soin. Ils sont toujours propres, prêts à être utilisés, les poils conservent leur forme originale et grâce à tout cela, je fais des économies et je peins avec beaucoup plus de plaisir et de confort. Avant de vous livrer une dernière astuce, je vous rappelle qu'en ce moment vous pouvez rejoindre la formation "La Peinture c'est Facile!". Et profiter de plus de 400 heures de cours de peinture ! En ce moment, vous pouvez profiter de 7 jours d'essai offerts en cliquant ici Un autre petit truc ? Remplacez vos essuie-tout et Sopalin par des chiffons doux. Quand c’est doux pour la peau, c’est doux pour les pinceaux ! Bonne semaine et à lundi prochain. Bye bye ! René

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