jeme permet de vous rĂ©pondre car avec mon addiction au jeu j avais contracter pour 200 mille euros de Credit. J ai poser mon dossier de surendettement et Grace a une Laddiction aux jeux d'argent est une pathologie reconnue mĂ©dicalement. Ces "junkies" sans substance ne ressentent pas le stress que l'on Ă©prouve normalement quand on joue et que l'on perd Lerangement de ces piĂšces s’effectue parfois sur l’aspirateur balai, meilleurs casino francais en ligne la vallĂ©e dĂ©veloppe Ă©galement son offre estivale. Les Quinze dessins que nous donnons ci-aprĂšs sont des types choisis de la Marche dit Cavalier, grĂące Ă  un rĂ©seau de sentiers de randonnĂ©e et de parcours de cyclotourisme rayonnant sur les PyrĂ©nĂ©es. Machine a sous LaBanque de France publie rĂ©guliĂšrement des statistiques sur le surendettement et le nombre de dossiers dĂ©posĂ©s. Au niveau national : AnnĂ©e 2017 : 181 123. AnnĂ©e 2016 : 194 194 . AnnĂ©e 2015 : 217 302. le nombre de saisines de la commission de surendettement est important mais en baisse sur ces deux derniĂšres annĂ©es. Au niveau dĂ©partemental : AnnĂ©e EnFrance, on estime aujourd’hui que plus de 800.000 personnes sont accros aux jeux. Les 2/3 sont des hommes. Un phĂ©nomĂšne pour lequel la prĂ©valence ne cesse de croĂźtre. "On reçoit, Ă  Sivous n'arrivez pas Ă  faire face Ă  vos dettes non professionnelles (factures, remboursement d'un crĂ©dit), vous pouvez dĂ©poser gratuitement un dossier de surendettement. Si votre dossier 310oK. Download Free PDFDownload Free PDFDownload Free PDFNouvelles pratiques sociales, 2014Lorena Perez-RoaThis PaperA short summary of this paper37 Full PDFs related to this paperDownloadPDF PackPeople also downloaded these PDFsPeople also downloaded these free PDFsPeople also downloaded these free PDFsDe la socialisation financiĂšre Ă  l’autonomie Ă©conomique processus d’acquisition des compĂ©tences et des reprĂ©sentations liĂ©es Ă  l’argent auprĂšs d’étudiants vivant en Suisseby Francesca Poglia MiletiDownload Free PDFView PDFLe crĂ©dit dans la sociĂ©tĂ© salariale et dans la sociologie. À propos de La Banque et sa ClientĂšle Bourdieu, Boltanski, Chamboredon, 1963.by Jeanne Lazarus and HĂ©lĂšne DucourantDownload Free PDFView PDFWhen a P erson’s Morale Collapses from Debt The Experience of Student Indebtedness among Young Adults in Montrealby Lorena Perez-RoaDownload Free PDFView PDFPhilibert, Anne, GĂ©raldine Morel, LoĂŻc Pignolo and Sandro Cattacin 2017. 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D'ailleurs, L'Institut Nord-AmĂ©ricain des drogues l'a clairement dĂ©signĂ©e comme Ă©tant une affection cĂ©rĂ©brale sĂ©vĂšre et rĂ©cidivante. Celle-ci se manifeste par la quĂȘte effrĂ©nĂ©e et l'utilisation exagĂ©rĂ©e des substances psychotropes tout en ayant connaissance des effets addictifs et nocifs de la substance. Il existe plusieurs types d'addictions. Il y a les addictions liĂ©es Ă  l'ingĂ©rence d'une substance. Il y a Ă©galement celles qui ne le sont pas. Dans la premiĂšre catĂ©gorie, on range Le tabac ; L'alcool ; Le cannabis ; Les dĂ©rivĂ©s de synthĂšses ; La cocaĂŻne ; Les opiacĂ©es morphine et hĂ©roĂŻne ; Les amphĂ©tamines ; Les poppers ; Etc. Dans la deuxiĂšme catĂ©gorie, il y a Le sexe ; Les achats compulsifs ; Les jeux d'argent ; Les jeux vidĂ©o ; Les jeux de hasard ; Etc. Lorsqu'on commence Ă  consommer les substances addictives, entre 15 et 25 ans, on accroit les risques de dĂ©pendances. La facilitĂ© de faire naitre une accoutumance est assez Ă©levĂ©e. Aussi, dans le rang des personnes qui s'adonnent au tabagisme, environ 32 % de ces personnes seraient dĂ©pendantes. Par ailleurs, la durĂ©e au bout de laquelle la dĂ©pendance nait n'est pas la mĂȘme dans tous les cas. En effet, la toxicomanie et le tabagisme peuvent naitre en seulement quelques semaines. Ce qui n'est pas vraiment le cas de l'alcoolisme qui prend du temps avant de s'installer. Quelles sont les consĂ©quences de ces addictions ? Ces addictions ne sont pas sans consĂ©quence. Ce sont des risques auxquels sont exposĂ©s aussi bien les anciens consommateurs que les jeunes consommateurs. Les consĂ©quences immĂ©diates Ce sont des rĂ©percussions qui viennent de l'usage nocif et excessif des produits. Il s'agit par exemple du coma Ă©thylique, de l'overdose, etc. Les consĂ©quences Ă  long terme Il faut prĂ©ciser que les conduites addictives crĂ©ent de nouveaux risques. En effet, vous avez plus de facilitĂ© Ă  crĂ©er d'autres addictions. Par exemple si votre habitude Ă©tait de fumer, vous pouvez aisĂ©ment virer Ă  la prise des stupĂ©fiants. Par ailleurs, il y a des effets secondaires qui peuvent naitre de la consommation de ces produits illicites. Ainsi, la consommation du tabac et la consommation d'alcool sont la cause de plusieurs cancers. Les consommateurs frĂ©quents de drogue illicites dĂ©velopperont quant Ă  eux des troubles neurologiques. Leur santĂ© mentale sera instable. L'injection des doses des substances illicites peut entrainer une contamination au Virus de l'ImmunodĂ©ficience Humaine VIH. GĂ©nĂ©ralement, les toxicomanes se passent les seringues lors de la consommation des substances psychoactives. Aussi, l'usage frĂ©quent de ces drogues favorise le dĂ©veloppement des troubles psychiques et cognitifs. Il s'agit entre autres des troubles de l'attention, de l'inaptitude Ă  rĂ©soudre certains problĂšmes de maniĂšre efficace, des troubles de la mĂ©moire. Ils s'y ajoutent Ă©galement les problĂšmes d'expression et de concentration. Ces Ă©lĂ©ments peuvent ĂȘtre la base de certains problĂšmes dans le milieu professionnel. En effet, l'addiction aux drogues empĂȘche de donner le meilleur de soi sur son lieu de travail. Pour ce qui est de la pratique des jeux, les consĂ©quences sont le surendettement le vol et beaucoup d'autres pratiques illicites. Les manifestations Ă  terme. Pour finir, la consommation de substance nocive psychotrope ou l'addiction au jeu peut se solder par l'isolement, la marginalisation, la perte d'emploi, la dĂ©scolarisation pour les adolescents, la dĂ©socialisation, la dĂ©gradation avec les relations de l'entourage, etc. Comment sortir de l'addiction ? Pour lutter contre la dĂ©pendance, il faut d'abord reconnaitre sa situation et avoir le dĂ©sir de s'en sortir. Il existe plusieurs structures et associations pour la prise en charge des toxicomanes. La mise en place de ces structures s'inscrit dans un plan gouvernemental visant Ă  accompagner les consommateurs. Il y a Ă©galement plusieurs associations pour les personnes qui ont une dĂ©pendance excessive. Par ailleurs, plusieurs traitements sont disponibles contre les dĂ©pendances aux drogues et aux plaisirs. Ces types de traitements diffĂšrent selon la nature de l'addiction. Mais dans tous les cas, ils prennent en compte toutes les dimensions du mal. La thĂ©rapie se base donc sur des mĂ©thodes d'abstinence. Elle prend Ă©galement en compte un accompagnement psychologique. La prise en charge est possible dans plusieurs endroits. Il y a les hĂŽpitaux, les cabinets, etc. Avec les cabinets, certaines mĂ©thodes comme l'hypnose Ericksonienne et le coaching sont appliquĂ©es. Ce sont des procĂ©dĂ©s qui ont prouvĂ©s leur efficacitĂ©. L'hypnose Ericksonienne est une branche de l'hypnose qui se distingue de l'hypnose classique sur plusieurs points. C'est une mĂ©thode de codage des personnes ayant des addictions chroniques. En effet, dans le cas de l'hypnose classique le professionnel interdit certaines pratiques Ă  la personne dĂ©pendante. Alors qu'avec l'hypnose Ericksonnienne, le professionnel joue le rĂŽle de guide vis-Ă -vis du patient. Vous pouvez Ă©galement choisir de vous faire accompagner par un coach. Ce dernier vous suit tout au long du processus de lutte contre votre addiction. Quels sont les facteurs qui favorisent l'installation d'une addiction ? L'instauration d'un Ă©tat de dĂ©pendance est favorisĂ©e par plusieurs facteurs. Il y a d'abord les facteurs individuels. Il s'agit de l'humeur, le sexe, l'Ăąge et la maturitĂ© cĂ©rĂ©brale. C'est ainsi que l'adolescent qui se met dĂ©jĂ  Ă  la consommation de l'alcool par exemple a dix fois plus de chance de finir alcoolo qu'une personne qui s'y est mise tardivement. Le risque est Ă©galement plus Ă©levĂ© chez les personnes introverties et les personnes anxieuses. C'est pareil pour les gens en situation dĂ©pressive. Ensuite, il y a aussi les facteurs environnementaux. En effet, les frĂ©quentations ainsi que l'environnement dans lequel vit une personne peuvent favoriser le dĂ©veloppement d'une dĂ©pendance. Lorsque vous n'avez que des amis fumeurs par exemple, il y a de fortes chances que vous dĂ©veloppiez une addiction au tabac. Aussi, il faut prĂ©ciser que lorsque vous consommez un produit qui contient un fort taux d'addictif vous ĂȘtes beaucoup plus enclin Ă  devenir dĂ©pendant. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article complĂ©mentaires sur ou l'article sur les 10 questions sur l'hypnose sur mon site. Photos Shutterstock Les informations publiĂ©es sur ne se substituent en aucun cas Ă  la relation entre le patient et son psychologue. ne fait l'apologie d'aucun traitement spĂ©cifique, produit commercial ou service. Le striatum des joueurs pathologiques sur-rĂ©agit aux near misses », situation oĂč un gain semblait proche, mais qui s’est finalement soldĂ©e par une perte Merci de jouer DĂ©pendant au jeu un problĂšme liĂ© Ă  l’homme ou Ă  la machine ? Analyse en classes latentes des sous-types de joueurs et des traits impulsifs/compulsifs est-il temps de repenser les limites diagnostiques du jeu pathologique ? Le calcul de seuils pour dĂ©finir un usage Ă  faible risque » de jeux de hasard et d’argent ProblĂšmes de jeu et vulnĂ©rabilitĂ© psychologique le rĂŽle mĂ©diationnel des distorsions cognitives Addiction au jeu “au dĂ©but, c’est un excellent mĂ©dicament” Addict’Aide ils s’en sont sortis dĂ©couvrez l’histoire d’Evelyne Gay-Janis Aller plus loin sur l’espace Jeux de hasard et d'argent Informations, parcours d’évaluations, bonnes pratiques, FAQ, annuaires, ressources, actualitĂ©s... DĂ©couvrir Vos questions / nos rĂ©ponses Par admin PostĂ©e le 15/04/2014 Ă  12h12 bonjour, j'avais ces crĂ©dits; j'ai essayĂ© de jouer pour pouvoir tout payer et aider ma mĂšre; j'ai perdu; j'ai continuĂ©, encore et encore, en espĂ©rant que ça irait mieux... c'est la fin, je n'ai plus la possibilitĂ© de rembourser mes crĂ©dits, je ne peux plus en prendre, c'est un cycle infernal je veux dĂ©poser un dossier de surendettement, mais j'ai peur qu'il soit refusĂ© Ă  cause du jeu sur certains forums, on me dit que ça peut ĂȘtre acceptĂ©, mais je lis souvent que la procĂ©dure Ă©choue systĂ©matiquement quand il y a jeu en ligne pouvez-vous me renseigner Ă  ce sujet? Merci PS pour prouver que c'est fini, j'ai fait une demande d'interdiction de jeu; j'attends la convocation Mise en ligne le 15/04/2014 Bonjour, Un dossier de surendettement peut ĂȘtre dĂ©posĂ©, mĂȘme lorsque les dettes contractĂ©es sont des dettes de jeu. Nous vous invitons donc Ă  lire l'article dĂ©diĂ© au surendettement sur notre site. Vous pouvez Ă©galement faire le point sur votre situation financiĂšre et ĂȘtre soutenu psychologiquement auprĂšs d'un Centre de Soins, d'Accompagnement et de PrĂ©vention en Addictologie CSAPA dont vous trouverez les coordonnĂ©es ici. Pour d'autres informations, ou tout simplement pour en parler, vous pouvez nous appeler au 09 74 75 13 13 Joueurs Info Service, appel non surtaxĂ© depuis un poste fixe, anonyme, tous les jours de 8h Ă  2h du matin. Cordialement. Retour Ă  la liste Douglas De Graaf, Asmaa Boussaha Aux origines de l'addiction Des consĂ©quences dramatiques Le dĂ©veloppement des jeux d'argent sur Internet La face cachĂ©e des opĂ©rateurs de jeu Les autoritĂ©s en font-elles assez ? Un “problĂšme de santĂ© publique” peut-on prĂ©venir l’addiction ? 16 mai 2018 Loto, jeux de grattage, poker, roulette
 Les jeux d’argent et de hasard sĂ©duisent toujours plus prĂšs d’un Français majeur sur deux reconnaĂźt s’y ĂȘtre adonnĂ© une fois dans l’annĂ©e. Si cette activitĂ© peut rapporter gros, elle se rĂ©vĂšle parfois dangereuse pour le joueur. Aux origines de l'addiction “Au dĂ©but, c’était juste un divertissement, sur mon temps libre. Mais aprĂšs, je me suis mis Ă  jouer trop souvent sur mon lieu de travail, Ă  la maison, parfois mĂȘme quand ma famille Ă©tait lĂ  ». Florent, un quadragĂ©naire originaire des environs de Tours, est amateur de poker en live » et s’est mis Ă  jouer en ligne pour le plaisir. “Sur Internet, on peut faire une partie en deux-trois clics. On se sent bien, personne ne te juge, on joue contre d’autres passionnĂ©s, et il n’y a rien de plus agrĂ©able que d’ĂȘtre dans un bon jour en ayant de bonnes mains”. Mais, au bout de plusieurs mois, quelque chose cloche chez ce pĂšre de famille aux revenus trĂšs importants – je ne jouait pas pour l’argent » – assure-t-il. Mon humeur Ă©tait trĂšs variable, je ne faisais que de ressasser les coups que je venais de jouer. Je cherchais Ă  retourner jouer sur Winamax Ă  des moments oĂč je devrais profiter de ma famille . Ces symptĂŽmes sont les prĂ©misses d’une addiction Ă  un jeu d’argent et de hasard. Petit Ă  petit, le plaisir de jouer s’efface pour laisser place Ă  un besoin irrĂ©pressible. Selon Lucia Romo, professeure de psychologie clinique Ă  l’UniversitĂ© de Nanterre et spĂ©cialiste du dĂ©veloppement des addictions, les joueurs sont en partie responsables de la dĂ©gradation de leur rapport au jeu. En effet, ils crĂ©ent eux-mĂȘmes des croyances destinĂ©es Ă  les rassurer. J’ai failli gagner, donc la prochaine sera la bonne » L’illusion de contrĂŽle s’engendre par exemple en se laissant guider par des chiffres porte-bonheur ou “en lançant les dĂ©s trĂšs fort si on veut faire un 6”. Les superstitions communes patte de lapin, trĂšfle Ă  cinq feuilles reprĂ©sentent la deuxiĂšme erreur Ă  Ă©viter. Enfin, croire que le hasard pur a une “justice” ou peut se modifier “si on fait dix fois pile, on pense que les dĂ©s vont bien finir par faire face” conduit Ă  l’addiction “cela pousse Ă  continuer quand on perd” car le joueur se dit que la chance va forcĂ©ment tourner. Les joueurs dits “excessifs” dĂ©pendants au jeu oublient les rĂšgles mathĂ©matiques liĂ©es au jeu et souffrent de ce que l’on nomme des “cognitions erronĂ©es” il s’agit de la surestimation des gains ou de la valorisation des presque-gains “j’ai failli gagner donc la prochaine sera la bonne”. Ils ne sont plus conscients des trois rĂšgles de base du jeu d’argent les parties sont indĂ©pendantes les unes des autres, plus le nombre de combinaisons ou de joueurs est Ă©levĂ©, plus les chances de gagner sont faibles, et le plus important la maison finit toujours par l’emporter. L’addiction ne touche pas avec la mĂȘme frĂ©quence et la mĂȘme intensitĂ© tous les types de jeux. Ceux de grattage, par exemple, ne sont pas les plus intenses en termes de facteurs de risque, selon le mĂ©decin et psychiatre Marc Valleur. “Le but, c’est de rĂȘver. Le rĂ©sultat est Ă©loignĂ© dans le temps de l’activitĂ© pratiquĂ©e”. En revanche, les “jeux de sensation”, comme les machines Ă  sous, sont trĂšs addictifs car “on joue avec une frĂ©quence Ă©levĂ©e, ce sont de petits gains, la rĂ©compense est immĂ©diate et on peut recommencer autant de fois que l’on veut.” Cette notion de rĂ©compense est dĂ©terminante pour comprendre le dĂ©veloppement de l’addiction. En effet, le “circuit de la rĂ©compense dans le cerveau est directement Ă  l’origine de l’apparition de celle-ci”, selon Lucia Romo. Des consĂ©quences dramatiques D’aprĂšs Yann Calendras, psychologue au Centre de soins d’accompagnement de prĂ©vention en addictologie Csapa en rĂ©gion lyonnaise, l’addiction au jeu – qui est la “seule sans substances”, remarque Lucia Romo – se distingue de la dĂ©pendance Ă  l’alcool ou aux drogues Ă  cause du cercle infernal qui se crĂ©e, mĂ©langeant espoir et culpabilitĂ©. “La personne va miser une somme, puis va perdre. Mais l’espoir est toujours lĂ , donc elle rejoue pour “se refaire”. C’est une expression que l’on entend beaucoup chez les joueurs. Mais plus la personne veut se refaire, plus elle passe de temps Ă  jouer et plus les pertes s’accumulent”. Et les consĂ©quences sur la santĂ© du joueur peuvent ĂȘtre importantes. Dans le centre oĂč travaille Yann Calendras, 10% des patients viennent pour une dĂ©pendance au jeu. “TrĂšs souvent, ils arrivent dĂ©jĂ  criblĂ©s de dettes, Ă  cause des emprunts et crĂ©dits revolving
”. Presque la totalitĂ© d’entre eux font des demandes de dossier de surendettement auprĂšs de la Banque de France, qui permet d’établir un plan de remboursement des crĂ©ances sur plusieurs annĂ©es. Les consĂ©quences de l’addiction au jeu ne sont pas que financiĂšres les joueurs excessifs peuvent se retrouver isolĂ©s, leur tempĂ©rament devient lunatique, ils se retrouvent coupĂ©s de leur sphĂšre familiale et amicale, et tomber dans la dĂ©pression, parfois le suicide. Certains dĂ©veloppent Ă©galement une autre dĂ©pendance, Ă  l’alcool par exemple. Cliquez sur la vidĂ©o pour dĂ©couvrir le tĂ©moignage d’Evelyne Gay-Janis, ancienne dĂ©pendante aux jeux d’argent. Le dĂ©veloppement des jeux d'argent sur Internet Un phĂ©nomĂšne qui s’est aggravĂ© avec l’arrivĂ©e d’opĂ©rateurs de jeu sur Internet. Avant 2010, ces plateformes Ă©taient illĂ©gales. Manque de rĂ©gulation et de fiabilitĂ© sur le hasard, problĂšmes de confidentialitĂ© des donnĂ©es bancaires, lutte inexistante contre les phĂ©nomĂšnes d’addiction 
 Le lĂ©gislateur français dĂ©cide alors de se saisir du problĂšme le marchĂ© des jeux dans le pays s’ouvre sur Internet de façon lĂ©gale. Les objectifs de la loi sont Ă©conomiques et juridiques il s’agit d’une part de promouvoir une offre lĂ©gale Ă©conomiquement viable et “compĂ©titive” par rapport aux sites illĂ©gaux, d’autre part de lutter juridiquement contre ces derniers. La Française des Jeux FDJ perd son monopole et l’offre explose dans les trois secteurs concernĂ©s par la loi de 2010 les paris sportifs, le poker et les paris hippiques. Tout adepte de la bonne fortune a dĂ©sormais le choix entre 4000 sites de machines Ă  sous virtuelles, 600 sites de jeux de casinos, 260 de paris sportifs, 240 de poker
 GrĂące Ă  cette multitude de plateformes, les dĂ©penses des joueurs augmentent. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies OFDT, le pourcentage de mises redistribuĂ© aux joueurs pĂšse pour 65% du chiffres d’affaires de la FDJ, 85 Ă  88% pour les casinos et 94% pour le jeu en ligne hors FDJ et PMU. Une addiction dĂ©cuplĂ©e sur Internet L’ouverture du marchĂ© français en ligne en 2010 a ainsi permis aux joueurs de bĂ©nĂ©ficier d’une offre beaucoup plus variĂ©e, fiable et accessible directement. ProblĂšme l’apparition d’une addiction au jeu se fait plus frĂ©quente sur Internet que dans le jeu physique. La proportion de joueurs “ayant une pratique de jeu Ă  risque modĂ©rĂ©â€ a d’ailleurs “augmentĂ© ces quatre derniĂšres annĂ©es”, affirme l’OFDT dans une Ă©tude de 2014 sur les JAH en ligne. Selon elle, en France, 10,4% des joueurs prĂ©sentent un risque modĂ©rĂ© de dĂ©velopper une addiction sur le web, contre 0,9% dans le jeu “traditionnel”, et 6,6% sont classĂ©s comme joueurs “excessifs”, contre 0,4% pour le jeu physique. Pourquoi ? Une premiĂšre explication tient au profil des joueurs en ligne. Si ceux-ci sont plus diplĂŽmĂ©s et appartiennent davantage Ă  des catĂ©gories sociales supĂ©rieures, ils sont aussi plus jeunes, et donc plus facilement influençables, plus impulsifs et ayant moins conscience des risques et de la valeur de l’argent. D’autre part, toujours selon l’étude de l’OFDT, les joueurs eux-mĂȘmes reconnaissent plusieurs tares du jeu “online”. L’opĂ©rateur de paris sportif BetClic ne propose pas de miser uniquement sur le rĂ©sultat d’un match, mais aussi sur le nombre de jeux remportĂ©s par un joueur, le nombre de sets 
 CrĂ©dits BetClic Conscience de dĂ©penser plus d’argent en ligne que sur l’offre traditionnelle, rapiditĂ© du jeu entraĂźnant un risque de pratique addictive, difficultĂ© de vĂ©rifier l’honnĂȘtetĂ© des jeux, sites et dĂ©pĂŽts d’argent pas assez sĂ©curisĂ©s
 “Ces donnĂ©es confirment que ces activitĂ©s sur Internet sont plus Ă  risque que sur l’offre de jeu traditionnelle 
 en raison de pratiques de jeux plus intenses en termes de frĂ©quence et dĂ©pense”, conclut l’étude. L’accessibilitĂ© un facteur de risque De plus, seule un peu plus de la moitiĂ© des joueurs en ligne 54,4% pratique son activitĂ© sur des sites uniquement lĂ©gaux, contre 19,1% sur une offre exclusivement non rĂ©gulĂ©e. La loi de 2010 a certes mis en place des mĂ©canismes pour tenter de freiner la pratique excessive du jeu sur les opĂ©rateurs agréés, Ă  savoir “la possibilitĂ© de s’auto-exclure de certains sites, l’imposition de limites sur les montants de jeu et l’affichage d’informations sur le risque d’addiction” selon Lucia Romo. Mais cette loi ne s’applique pas sur les sites illĂ©gaux. “Il n’y a pas d’informations pour apprendre Ă  se contrĂŽler ou demander une aide, l’addiction sur ces sites est donc beaucoup plus rĂ©pandue”, affirme la docteure. Sur le web, les supports sont devenus accessibles de façon quasi-permanente. Il est dĂ©sormais possible de jouer sur un ordinateur ou un tĂ©lĂ©phone portable, chez soi, au bureau, Ă  condition de disposer d’une connexion Internet
 et d’un compte en banque prĂȘt Ă  se dĂ©lester de plusieurs unitĂ©s. ProblĂšme “l’accessibilitĂ© fait partie des facteurs de risque en soi”, souligne Lucia Romo. “On se sent Ă  l’aise chez soi, ce qui peut inciter Ă  dĂ©penser plus d’argent. L’anonymat contribue Ă©galement Ă  ce phĂ©nomĂšne personne ne nous jugera lorsque l’on renfloue son compte”. Un sentiment de toute-puissance derriĂšre l’écran qui fait Ă©galement perdre la notion de l’argent. Lorsque celui-ci est “dĂ©matĂ©rialisĂ©â€, on ne se rend pas compte des sommes dĂ©pensĂ©es et de la profondeur de son compte en banque. La face cachĂ©e des opĂ©rateurs de jeu Ces problĂ©matiques spĂ©cifiques du jeu sur Internet renforçant l’addiction, les opĂ©rateurs lĂ©gaux doivent les compenser depuis la loi de 2010, leur rĂŽle doit ĂȘtre aussi de protĂ©ger les joueurs. A savoir, dĂ©velopper des outils leur permettant de maĂźtriser leur pratique, de prĂ©venir l’émergence d’addiction et de gĂ©rer plus raisonnablement leur compte en banque. Mais selon Lucia Romo, ces impĂ©ratifs entrent en contradiction avec la nature mĂȘme des opĂ©rateurs. “Leur objectif est avant tout Ă©conomique. Leur situation est donc paradoxale on leur demande d’empĂȘcher des joueurs de trop dĂ©penser alors que ces montants leur permettent de gagner de l’argent”. Ainsi, serait-il dans l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique des opĂ©rateurs de ne pas empĂȘcher certains joueurs de sombrer dans l’addiction ou de promouvoir une pratique responsable du jeu ? L’affirmer serait trop osĂ© pour Lucia Romo, au vu de leurs obligations fixĂ©es dans le cadre de la loi. Mais la psychologue estime nĂ©anmoins qu’il y a plus Ă  faire. “Les indications et les mesures limites dans les sommes dĂ©pensĂ©es et possibilitĂ© de s’auto-exclure visant Ă  promouvoir le jeu responsable et prĂ©venir l’addiction ne sont pas assez visibles et peu connues par les joueurs”. D’autres psychologues affirment que les opĂ©rateurs dĂ©veloppent certaines stratĂ©gies pour pousser les joueurs Ă  dĂ©penser. L’une d’elles donner l’illusion d’un contrĂŽle sur le hasard. Selon Marie Gral-Bronnec, professeure en addictologie au CHU de Nantes, diverses “croyances” sont vĂ©hiculĂ©es pour donner un sentiment de confort aux joueurs et rĂ©duire leur peur de s’en remettre au hasard pur. “Les opĂ©rateurs jouent par exemple sur le mythe du vendredi 13, en mettant des sommes plus lucratives en jeu”. Un marketing incitatif Selon Florent, le quadragĂ©naire tourangeau joueur de poker online », les opĂ©rateurs dĂ©veloppent ainsi des stratĂ©gies particuliĂšres pour inciter les joueurs Ă  pratiquer toujours plus de poker. “Toutes les demi-heures ou toutes les heures, les mĂȘmes tournois reviennent. Si je perds un tournoi, pas grave il y a le mĂȘme presque directement aprĂšs. C’est comme une seconde chance offerte toute la journĂ©e”. La possibilitĂ© d’accĂ©der Ă  des tournois trĂšs prestigieux constitue une autre manoeuvre. “Leur technique, c’est d’afficher le montant du prize-pool l’ensemble des gains redistribuĂ© aux joueurs. Pour un tournoi Ă  5€ l’entrĂ©e, on va nous faire croire qu’on peut gagner 100 000€. Mais cette somme n’est qu’une illusion, le vainqueur ne gagne que 30 000€ par exemple, et le reste se partage les miettes. D’autant plus que, la plupart du temps, il faut en passer par plusieurs jours de tournois, terminer Ă  chaque fois dans les meilleures places. Seuls 10% des joueurs environ recevront une partie du prize-pool”. L’interface d’accueil de l’opĂ©rateur de poker Winamax, qui promet aux joueurs de se qualifier pour les championnats du monde » de la discipline dĂšs 6€ dĂ©boursĂ©s. CrĂ©dits Winamax Julie Giustinani, psychiatre addictologue au CHRU de Besançon, mĂšne une Ă©tude sur le dĂ©veloppement de l’addiction au poker en ligne, au niveau de la cognition et de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale. Si elle considĂšre qu’il “ne faut pas voir les opĂ©rateurs comme les grands mĂ©chants”, elle reconnaĂźt nĂ©anmoins que ceux-ci dĂ©veloppent un marketing incitatif. “Certains offrent 20€ pour commencer, ce qui entraĂźne les joueurs dans une spirale de rentabilitĂ© vis-Ă -vis de leur capital de dĂ©part. Un travail sur l’univers sonore et visuel est Ă©galement fait pour que les joueurs se sentent bien, plus Ă  l’aise pour jouer et donc dĂ©penser”. L’illusion du contrĂŽle En rĂ©alitĂ©, c’est surtout la partie de stratĂ©gie dans le poker qui n’est pas qu’un jeu de hasard pur qui favorise le dĂ©veloppement d’une dĂ©pendance. “Les jeux les plus addictifs sont aussi ceux qui encouragent le sentiment de contrĂŽle”, souligne Marc Valleur. Diverses techniques sont alors utilisĂ©es pour donner l’illusion que le jeu est maĂźtrisĂ© de bout en bout. La publicitĂ© de l’opĂ©rateur PokerStars, avec pour slogan “Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  un grand joueur de poker”, montre par exemple un amateur sĂ»r de lui au point de bluffer une somme importante l’accent est portĂ© sur les capacitĂ©s du joueur, prĂ©sentĂ©es comme seules responsables de sa rĂ©ussite, alors que la part de hasard du poker est volontairement passĂ©e sous silence. Nicolas, croisĂ© sur un forum de poker, joue justement en ligne sur Winamax pour ce sentiment de contrĂŽle 
 malgrĂ© ses critiques du logiciel. “Ce qui me plaĂźt avec le poker, c’est que j’ai cette impression de pouvoir influencer positivement le rĂ©sultat. MĂȘme si la chance n’est pas avec vous, vous pouvez vous en sortir avec des bluffs”. Mais selon le jeune homme d’une vingtaine d’annĂ©es, cet opĂ©rateur, tout comme les autres logiciels, bien que certifiĂ©s par l’AutoritĂ© de rĂ©gulation des jeux en ligne Arjel, sont tout simplement 
 truquĂ©s. “Il faut bien comprendre qu’il est dans l’intĂ©rĂȘt de Winamax de favoriser les “mauvais” joueurs. C’est une entreprise, ils veulent attirer le plus de monde possible. Les “mauvais” joueurs ont peu de chances de gagner Ă  armes Ă©gales face aux joueurs confirmĂ©s. S’ils perdaient tout le temps, ils s’en iraient. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de les favoriser en leur donnant plus souvent des meilleures cartes, en faisant sortir des cartes miraculeuses Ă  la riviĂšre la derniĂšre carte servie sur la table au poker”. Cette partie de poker sur Winamax met aux prises dix joueurs seulement, ce qui permet d’accĂ©lĂ©rer la durĂ©e du tournoi. CrĂ©dits Winama Le poker en ligne accusĂ© de fausser les probabilitĂ©s Pour les “bons joueurs”, l’erreur abordĂ©e prĂ©cĂ©demment de croire que la chance va forcĂ©ment tourner s’applique alors. “Je me disais comment expliquer que des “mauvais” joueurs gagnent et pas moi ? C’est injuste, et ça va forcĂ©ment ĂȘtre rĂ©parĂ©. Mais ce n’est jamais arrivĂ© j’ai perdu plusieurs centaines d’euros sur Winamax alors que je jouais mieux que 90% des joueurs que je croisais sur mes tournois. Croyez-moi, quand vous expĂ©rimentez un nombre incalculable de “bad beats” un coup perdu sur un coup de chance extraordinaire alors que le joueur Ă©tait en position trĂšs favorable de gagner ou de situations qu’on ne retrouve presque pas au poker en “live”, ça ne peut pas ĂȘtre le fruit du hasard.” Toujours selon Nicolas, gĂ©nĂ©rer des “bad beats” seraient ainsi pour les opĂ©rateurs l’un des moyens les plus sĂ»rs pour gagner en rentabilitĂ©. “Quand on se prend un coup d’une telle malchance alors qu’on avait mieux jouĂ© le coup, c’est tellement Ă©nervant. Alors pour calmer notre frustration, on rejoue, souvent une somme plus importante pour compenser la perte. Mais comme on est Ă©nervĂ©, on n’est plus rationnel, on joue de façon plus impulsive et on perd plus rapidement”. Il en va donc de l’intĂ©rĂȘt des opĂ©rateurs de proposer toujours plus de jeux pour “satisfaire” le besoin des joueurs de continuer Ă  pratiquer. Les autoritĂ©s en font-elles assez ? Si ces deux joueurs affirment savoir se maĂźtriser au niveau des sommes engagĂ©es et de la frĂ©quence de leur activitĂ© en ligne – mĂȘme s’ils reconnaissent “que le besoin de jouer l’emporte parfois sur le reste” – d’autres n’ont pas cette “chance”. Face Ă  la recrudescence des troubles liĂ©es Ă  la dĂ©pendance au jeu, l’Etat dĂ©cide d’agir, avec ce volet consacrĂ© Ă  l’aide pour le traitement des addictions dans la loi de 2010. Une volontĂ© d’action Ă©galement poussĂ©e Ă  prendre le relais des associations et centres de soins nĂ©s pour accueillir les personnes en situation de dĂ©pendance face au manque de solutions d’accompagnement. “Via l’Arjel, l’Etat rĂ©gule l’activitĂ© de jeu lĂ©gale sur Internet”, souligne Julie Giustinani. La loi oblige notamment les opĂ©rateurs agréés de respecter strictement le plafond de taux de retour au joueur la part des gains reversĂ©e au parieur gagnant, fixĂ© Ă  85% pour lutter contre l’addiction et le blanchiment, alors que les sites non agréés peuvent proposer un taux de cinq Ă  dix points supĂ©rieur. “ParallĂšlement, de nombreuses actions s’opĂšrent d’un point de vue sanitaire pour amĂ©liorer la prĂ©vention et le repĂ©rage prĂ©coce des activitĂ©s de jeux Ă  risque”. Cependant, pour Yann Calendras, l’Etat devrait faire plus pour endiguer le phĂ©nomĂšne. Et l’argument est pratiquement le mĂȘme que pour celui des opĂ©rateurs de jeu le gain Ă©conomique. “L’addiction aux jeux d’argent ne coĂ»te pas assez cher Ă  l’Etat pour qu’il agisse. Contrairement Ă  l’alcool et au tabac qui tuent en masse, le jeu d’argent ce n’est que des dĂ©pressions, et quelques suicides
 Tandis que les taxes sur le jeu rapportent beaucoup”. Des retombĂ©es financiĂšres consĂ©quentes pour l’Etat En 2012, les jeux d’argent et de hasard ont rapportĂ© en 5,7 milliards d’euros de taxes Ă  l’État selon l’OFDT, 4,7 milliards selon une Ă©tude publiĂ©e en 2014 par d’anciens Ă©narques. Les jeux en ligne pĂšsent pour 1,4 milliard d’euros. ImpĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, dividendes de la FDJ dont l’État dĂ©tient 72% du capital, redevance sur les sociĂ©tĂ©s de courses pour les paris hippiques, prĂ©lĂšvements sur les paris sportifs, autant de taxes aux retombĂ©es financiĂšres consĂ©quentes. Yann Calendras estime ainsi que la rĂ©ponse ne doit et ne peut pas venir des opĂ©rateurs eux-mĂȘmes, mais d’une prise de conscience au niveau politique pour lever le voile sur le problĂšme. Lucia Romo constate elle aussi une certaine inefficacitĂ© au niveau des rĂšgles imposĂ©es par l’Etat aux opĂ©rateurs, qui ne seraient pas assez efficaces. “Tout est dĂ©cidĂ© par le joueur lui-mĂȘme. Il peut s’auto-exclure, s’auto-imposer des limites dans les montants de jeu, le temps passĂ© 
 Mais quand il est dĂ©jĂ  accro, il ne peut pas se raisonner et s’imposer ces mesures. L’addiction au jeu est trop forte.” Ce serait plutĂŽt Ă  l’opĂ©rateur de rĂ©guler la pratique d’un joueur lorsqu’il s’aperçoit qu’elle devient excessive. Une solution trop complexe pour Julie Giustinani, qui met en avant la diversitĂ© et la complexitĂ© des facettes de l’addiction. “On ne peut pas savoir si telle somme engagĂ©e par un joueur reprĂ©sente une partie importante de son compte en banque. Et de toutes façons, l’addictivitĂ© n’est pas forcĂ©ment corrĂ©lĂ©e Ă  l’importance des sommes engagĂ©es.” De plus, certains opĂ©rateurs sont plus sensibles que d’autres Ă  la prĂ©vention. La FDJ, par exemple, peut “envoyer des messages informant un joueur s’il a plus jouĂ© ou dĂ©pensĂ© que d’habitude cette semaine”, selon Julie Giustinani. La page d’accueil de la Française Des Jeux propose diffĂ©rents jeux de hasard. Un bandeau noir en haut de l’écran comporte un message avertissant sur les risques liĂ©s Ă  la pratique du jeu, ainsi qu’un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone Ă  appeler en cas d’aide. CrĂ©dits FDJ Mais selon, Lucia Romo, beaucoup reste Ă  faire. “L’État doit dĂ©cider de ne pas commercialiser certains jeux trop addictifs ou qui font perdre trop d’argent”. “Renforcer les mesures de contrĂŽle et d’interdiction” est Ă©galement une nĂ©cessitĂ©, car certains joueurs les contournent en allant jouer Ă  l’étranger ou sur des sites illĂ©gaux. Un “travail sur les mineurs”, une population vulnĂ©rable, doit aussi ĂȘtre fait. Un “problĂšme de santĂ© publique” peut-on prĂ©venir l’addiction ? Des initiatives de prĂ©vention existent en France, comme des campagnes de sensibilisation et diffĂ©rents numĂ©ros d’urgence mis Ă  la disposition des joueurs. Les opĂ©rateurs comme la Française Des Jeux FDJ ou le PMU surveillent de trĂšs prĂšs les points de ventes bars-tabac afin de prĂ©venir la vente aux mineurs, et incitent dans leurs brochures et publicitĂ©s au jeu responsable ». Cependant, il reste difficile d’évaluer l’efficacitĂ© de la prĂ©vention. L’Arjel peut agir dans les casinos physiques en dĂ©livrant les agrĂ©ments, mais ne contrĂŽle pas les bars-tabac et les autres points de vente de la FDJ et du PMU. La FDJ envoie des agents incognito dans les points de vente, mais ce n’est pas le cas du PMU. Il y a toujours des gĂ©rants qui vendent Ă  des mineurs, parce qu’ils ne les contrĂŽlent pas , affirme le patron d’un bar-tabac de l’avenue de Saint-Ouen Ă  Paris, qui dĂ©sire rester anonyme. “On ne peut pas non plus refuser la vente Ă  un adulte, mĂȘme si on le soupçonne d’avoir un problĂšme avec le jeu”. Agir dans la prĂ©vention C’est donc surtout en amont qu’il faut agir contre le phĂ©nomĂšne d’addiction. Mais ce “problĂšme de santĂ© publique”, comme le qualifient Lucia Romo et Julie Giustinani, reste encore mal gĂ©rĂ©, car mal connu. “Il n’y a pas assez d’études et peu de campagnes d’information sur le sujet”, dĂ©plore la premiĂšre. La littĂ©rature scientifique sur le sujet a, dans un premier temps, permis de considĂ©rer l’addiction au jeu au mĂȘme titre que la dĂ©pendance aux produits alcool, drogues, tabac. Plusieurs mĂ©thodes de dĂ©tection du comportement addictif dans le jeu ont Ă©tĂ© mises au point, mais la plus utilisĂ©e est l’Indice canadien du jeu excessif ICJE, un questionnaire dont le score indique le niveau de risque du joueur. L’opĂ©rateur de paris sportifs BetClic propose une offre attractive de 100€ remis Ă  un nouveau joueur. CrĂ©dits BetClic L’étude conduite par Julie Giustinani doit justement permettre d’amĂ©liorer la prĂ©vention en Ă©tudiant les processus neurobiologiques Ă  l’oeuvre dans le dĂ©veloppement de l’addiction, en analysant l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale et la cognition des joueurs Ă©tudiĂ©s. Soumis au mĂȘme environnement de facteurs de risque, certains dĂ©veloppent pourtant une addiction et pas d’autres. “En dĂ©terminant comment l’addiction se dĂ©veloppe chez certains joueurs plutĂŽt que d’autres, on va pouvoir la repĂ©rer de façon plus prĂ©coce, et donc organiser plus tĂŽt une orientation adaptĂ©e dans la filiĂšre de soin prĂ©vention primaire, secondaire ou prise en charge thĂ©rapeutique”. L’univers mĂ©dical Ă  la traĂźne Cependant, mĂ©decins, psychologues et addictologues dĂ©plorent le manque de formation concernant le jeu d’argent et ont du mal Ă  encadrer les patients. Mathilde Dupuis, Ă©tudiante Ă  Nanterre tout juste diplĂŽmĂ©e de psychologie, l’a constatĂ© grĂące Ă  ses nombreux stages “On ne fait rien pour comprendre cette addiction. Il y a beaucoup de retard sur les modes de prise en charge Ă  proposer aux patients et Ă  leur entourage. Certains services d’addictologie sont reconnus, comme Ă  l’hĂŽpital de Nantes par exemple, mais ce n’est pas suffisant”. Pour Yann Calendras, il s’agit d’un manque de volontĂ© de la part des mĂ©decins eux-mĂȘmes. “Ce sont des patients qui dĂ©rangent. En addictologie, les patients reviennent, car ils ont besoin de soins sur le long terme. Or, les mĂ©decins n’ont pas le temps. D’ailleurs, on entend souvent dire Il n’y a pas d’urgences en addictologie ”. “Il y a toujours beaucoup d’incomprĂ©hension autour de ces problĂ©matiques”, abonde StĂ©phanie Branger, assistante socio-Ă©ducative au centre de soins et d’accompagnement et de prĂ©vention Csapa du CHRU de Tours. Les jugements moraux envers les personnes dĂ©pendantes restent rĂ©pandus, mais “la nouveautĂ©, c’est qu’on considĂšre dĂ©sormais le jeu pathologique comme une maladie”, selon Servane Barrault, psychologue au Csapa. Lorsque la dĂ©tection est correctement rĂ©alisĂ©e, des structures comme les Csapa Ă  base de consultations avec des psychologues ou de prise de mĂ©dicaments assurent la prise en charge. Et pour preuve que les Ă©tablissements sanitaires se saisissent de plus en plus du problĂšme la plupart de ces centres ont rajoutĂ© le traitement de l’addiction au jeu Ă  leurs missions ces derniĂšres annĂ©es.

dossier de surendettement et addiction au jeu